image palmistre

Le décret du 5 mars 1987 réorganise l’office du budget, le dénommant « Direction Générale du Budget ».

Entre temps, la constitution de 1987, en son article 223, précise que le contrôle de l’exécution de la loi sur le budget et sur la comptabilité Publique est assuré par la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif et par l’Office du Budget.

En savoir plus

Plan du site



  • +(509) 2992 1048/ 2992 1054
  • info@mef.gouv.ht
  • 5, Ave. Charles Summer
          Port-au-Prince, Haiti

Posté dans Actualité

Célébration du 101e anniversaire de la DGI qui améliore sa performance cette année

Publié le 07 jui 2025

Créée le 6 juin 1924, la Direction générale des impôts (DGI) a célébré, aujourd’hui, son 101e anniversaire. Cette célébration a été marquée par une messe d’action de grâce dont le célébrant principal répond au nom de Révérend Père Ducamel Édouard, des allocutions de circonstance et des distinctions décernées à plusieurs employés de l’institution.


En se basant sur les chiffres, c’est une Direction générale des impôts qui semble être sur le point de se refaire une santé qui a fêté, ce vendredi, ses 101 ans d’existence en présence de plusieurs invités de marque dont des directeurs généraux, des représentants de la Cour de cassation, des membres du haut état-major des Forces armées d’Haïti. des hauts gradés de la police nationale, entre autres. Dans ses propos de circonstance, le directeur général de la DGI, Romial Petit, a vanté la performance réalisée par l’administration fiscale.

« Plus de 51 milliards de gourdes ont déjà été collectées par l’organisme de perception au 30 mai 2025, sans compter les recettes perçues par d’autres institutions étatiques pour le compte de la DGI », a soutenu Romial Petit, précisant que cette performance représente une augmentation, en glissement annuel, de l’ordre 7 milliards de gourdes, soit 16,44% par rapport à celle réalisée à la même période l’année dernière. 

Romial Petit a souligné les obstacles et les conditions dans lesquelles la DGI a accompli cette performance : la grève des employés, la délocalisation de certains centres de perception, la fermeture de nombreuses entreprises résultant du climat d’insécurité. Toutefois, Il a ajouté que la DGI fait face à de nombreux défis d’ordre économique, institutionnel et technologique au cours de la dernière décennie. 

Ces défis n’empêchent pas la DGI, aux dires du directeur général Romial Petit, de faire des progrès significatifs. Il a souligné que la numérisation progressive des services, dans le cadre de la réforme de modernisation de l’organisme de perception, a permis une grande accessibilité et une plus grande transparence. Pour le numéro un de la DGI, il est essentiel de poursuivre avec la mise en œuvre et le déploiement continu du nouveau logiciel RMS (Revenue management System).

« Il est important de prendre en compte des contraintes telles que l’installation d’une nouvelle salle de serveur, l’acquisition d’équipements informatiques de pointe, le recrutement des ressources humaines adéquates et compétentes et surtout une gestion rationnelle des ressources financières afin d’assurer le bon déroulement du projet et de ne pas répéter les erreurs du passé », a indiqué le directeur général, Romial Petit, sollicitant l’assistance du ministère de l’Économie et des Finances (MEF) pour surmonter les contraintes imposées par la mise en œuvre du plan d’urgence pour le déploiement du logiciel RMS.

Certaines actions, du point de vue du directeur général, se révèlent nécessaires à poser en urgence pour revitaliser toutes les structures de la DGI. « La mise en œuvre d’une nouvelle loi organique intégrant des modifications à l’organigramme de la DGI, la restauration des points de perception dépourvus d’équipements et instruments de collecte nécessaires à leur fonctionnement, la mise en vigueur du code fiscal, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale », a déclaré M. Petit,  soulignant qu’il a déjà sollicité l’intervention de la Direction de l’inspection fiscale du MEF pour inspecter et auditer les centres des impôts à travers tout le pays puisque ces derniers échappent à tout contrôle depuis trois ans. 

Empêché, le ministre Alfred Fils Metellus s’est fait représenter par le directeur général du MEF, Jean Bouco Jean-Jacques. Ce dernier a affirmé la volonté du ministère de l’Économie et des Finances d’appuyer la DGI dans ses principaux chantiers de réforme, particulièrement celui la modernisation qui comprend l’implémentation du nouveau logiciel. « Le déploiement progressif du logiciel RMS dans les bureaux de la DGI constitue une avancée décisive. Il permettra d’améliorer la qualité des services offerts aux contribuables, d’accroître l’efficacité de la collecte des recettes, de favoriser l’interconnexion des différents centres de perception à travers tout le territoire », a argué M. Jean-Jacques.

 Dans son discours, le directeur général du MEF a eu un mot spécial pour les contribuables. « Chers contribuables, la DGI vous accompagne au quotidien dans l’accomplissement de vos obligations fiscales et elle a bâti son histoire avec votre collaboration. C’est avec vous qu’elle poursuivra sa mission. Les réformes en cours visent à améliorer la qualité des services offerts. Le MEF soutiendra la relance de l’infocentre et la simplification des démarches fiscales à travers des outils numériques accessibles ainsi qu’un accueil chaleureux dans les centres de perception », a promis Jean Bouco Jean-Jacques, comptant en retour sur le civisme fiscal des contribuables pour faire passer le taux de pression fiscale à 10% ou 15%.


 


Partager cet article