BUDGET INITIAL DE L’EXERCICE FISCAL 2022-2023
Le Gouvernement Haïtien vient d’adopter le budget initial de l’exercice fiscal 2022-2023. Il s’agit d’un budget d’une enveloppe globale de deux cent soixante-sept milliards cinq cents millions de gourdes (HTG 267,500,000,000).
78% des voies et moyens du budget 2022-2023 proviennent des ressources domestiques réparties en :
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Recettes Courantes (61.3%)
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Annulation dette FMI (0.5%)
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Autre Financement Interne des projets (1.6%)
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Bons du Trésor (3.1%) ;
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Institutions financières (emprunt BRH) (12.3%).
Les ressources externes du budget (21,1%) sont constituées en support budgétaire (3.4%) et en dons & emprunts destines au financement des programmes et projets (17.7%). Les dépenses projetées dans le budget 2022-2023 sont réparties d’une part en dépenses courantes (57.9%) qui comprennent les dépenses de personnel (29.4%), les dépenses de biens et services (18.7%), les quote-part et subventions (7.6%), et les intérêts de la dette (2.3%), et, d’autre part en dépenses de capital (42.1%), subdivisées en dépenses de programmes et de projets (29.6%), dépenses d’immobilisation (1.0%) et dépenses d’amortissement de la dette (11.4%).
Rappelons que le budget 2022-2023 s’inscrit dans un Cadre Budgétaire à Moyen Terme (CBMT) et d’un Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) avec les orientations suivantes :
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L’implémentation des programmes sociaux du Gouvernement, notamment la Politique Nationale de Protection et de Promotion Sociales (PNPPS), afin de mitiger les effets de l’inflation sur les plus pauvres, combattre l‘insécurité alimentaire, et ainsi créer les conditions de mise en œuvre de certaines réformes nécessaires;
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La mise en œuvre du Plan de Relèvement Intégré de la Péninsule Sud (PRIPS) après le tremblement de terre du 14 août 2021;
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Le financement des campagnes agricoles pour mitiger la hausse anticipée de l’inflation;
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La lutte contre la contrebande, le financement du terrorisme et le blanchiment des avoirs;
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L’extension du programme de départ volontaire à la retraite de fonctionnaires éligibles afin non seulement de moderniser et rajeunir la fonction publique mais également de contenir les dépenses de traitements et salaires qui pèsent lourdement sur le budget;
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La dotation de l’administration publique d’un cadre global rénové intégrant la révision des lois organiques des ministères et des organismes déconcentrés et autonomes pour améliorer les services publics et mieux répondre aux besoins de la population.