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Posté dans Actualité

La ministre des Finances Ketleen Florestal fait le point sur sa participation aux réunions d'automne du FMI et de la Banque mondiale

Publié le 27 oct 2024

La ministre des Finances Ketleen Florestal fait le point sur sa participation aux réunions d'automne du FMI et de la Banque mondiale


La ministre de l’Économie et des Finances, Ketleen Florestal, a mis en avant l’importance des réunions formelles, statutaires et celles tant au niveau multilatéral que bilatéral dans le cadre de sa participation aux réunions d'automne du FMI et de la banque mondiale, à Washington, du 21 au 26 octobre 2024.


La ministre de l’Économie et des Finances, Ketleen Florestal, a mis en avant l’importance des réunions formelles, statutaires et celles tant au niveau multilatéral que bilatéral dans le cadre de sa participation aux réunions d'automne du FMI et de la banque mondiale, à Washington, du 21 au 26 octobre 2024. « Nous avons eu l’opportunité de nous faire écouter », a-t-elle indiqué, avant d’évoquer une réunion, « la table des bailleurs », organisée par la BID pour le compte de l’Etat haïtien, mercredi 23 octobre.


« Le Premier ministre Garry Conille est intervenu via vidéoconférence à cette table des bailleurs. Il a partagé des informations sur l’évolution de la situation, ses inquiétudes et a enjoint la communauté internationale de nous aider à différents niveaux. J’ai fait écho de ses propos en donnant plus de précisions sur les dossiers économiques et à caractère social également, les problèmes auxquels nous sommes confrontés et également expliqué les efforts que nous consentons, les mesures que nous mettons en place pour pouvoir répondre aux besoins de la population à partir du budget 2024-2025 », a expliqué Ketleen Florestal qui a fait état des besoins de sécurité adressée par Haïti via son budget et a expliqué les efforts pour renforcer la gouvernance ». 


La ministre de l’Économie et des Finances a indiqué que l’évaluation d’impact de la crise sécuritaire (2021-2024) était en phase de finalisation. Il y a eu des rencontres avec des représentants du secteur privé, de la société civile, d’institutions financières, a poursuivi la ministre qui a souligné qu’il est essentiel de prendre en compte l’impact des rapatriements massifs et non coordonnés des compatriotes haïtiens de la République dominicaine ce qui ajoute une pression sur les finances publiques. Cette nouvelle source de fragilité serait de nature à chambarder tous les plans que nous mettons en œuvre, a fait remarquer Ketleen Florestal. Elle a annoncé la finalisation et la distribution de ce plan avant la fin de l’année calendaire. Viendra après la réunion des bailleurs avec les promesses d'engagement, a indiqué Mme Florestal.



La ministre de l’Economie et des Finances a souligné, au passage, qu’Haïti, pays en situation de fragilité, parvient à atteindre un « record extraordinaire » en termes d’absorption. « Nous avons prouvé notre capacité à mettre en œuvre et lorsque nous sentons que nous ne pouvons pas le faire, nous utilisons des institutions tierces comme le FAES. La Banque mondiale peut attester. Dans la zone Amérique latine et des Caraïbes, nous avons la meilleure note en termes de capacité d’absorption, en termes d’implémentation du portefeuille alors que nous sommes le seul pays de la région en situation de fragilité. C’est un record extraordinaire. Il faut que la Banque mondiale le dise aussi à tous les autres bailleurs. C’est vrai que l’on a des difficultés mais nous mettons tout le paquet », a dit Ketleen Florestal qui a salué la Banque mondiale, proactive pendant la crise sécuritaire. Quand cela a été nécessaire, la Banque mondiale a concentré ses efforts à l’extérieur de Port-au-Prince, a mis en avant la ministre de l’Économie et des Finances.


« Nous avons eu deux rencontres avec l’équipe qui travaille sur Haïti au FMI. L’idée est de finir les discussions sur l’article 4 et aussi pour le nouveau programme SMP (staff monitoring program). Ceci est très important. C’est important pour nous d’avoir un cadre de politique macroéconomique, pour qu’il n’y ait pas de dérapages », a indiqué Ketleen Florestal. «Pour le FMI, nous voulons aussi qu’il soit conscient que malgré toutes les difficultés auxquelles nous sommes confrontés que nous sommes engagés à poursuivre la discipline fiscale pour ne  pas troubler la stabilité macroéconomique. C’est ce que nous faisons. Ils l’ont aussi constaté par les chiffres. C'est ce qui est en train d’être fait. Il y a aussi une plus grande transparence dans la gestion de la chose publique », a dit Mme Florestal qui a rencontré d’autres partenaires.



Le mardi 22 octobre, le gouverneur de la BRH, Ronald Gabriel, a pris part à plusieurs réunions de haut niveau. Lors de la réunion du G24, les discussions ont porté sur les défis économiques mondiaux et les opportunités pour les pays en développement. Au Caucus africain, les échanges se sont concentrés sur les enjeux propres aux économies africaines et les pistes de collaboration régionale. M. Gabriel a également participé à la réunion des gouverneurs et ministres de la Caraïbe avec la Directrice générale du Fonds monétaire international, Mme Kristalina Georgieva. Les opportunités et les défis en matière de croissance, ainsi que les possibilités de renforcement des relations économiques régionales ont été abordés, a informé un communiqué de la BRH.


« La délégation a aussi rencontré Mme Patrizia Tumbarello, cheffe de mission du FMI, pour discuter des éléments essentiels relatifs à l’évaluation de la trajectoire économique d’Haïti, la conclusion des consultations au titre de l’article IV, les besoins d’assistance technique, ainsi que les prochaines étapes du programme de référence SMP (Staff Monitored Program) », selon le communiqué de la BRH.


« Ces échanges stratégiques sont de nature à renforcer les efforts d’Haïti pour consolider sa stabilité financière, ses relations institutionnelles et régionales, et promouvoir une croissance inclusive et durable », avait informé le communiqué de la BRH.


Source: LE NOUVELLISTE



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